Thérapie par les mouvements oculaires : un chemin apaisant pour traverser le deuil

par | 29/06/2025 | Mouvements occulaires

Perdre un être cher bouleverse profondément. Une absence s’installe, parfois brutale, souvent inconcevable. Et au-delà de la douleur, c’est tout un pan de notre monde intérieur qui vacille : repères égarés, cœur en apnée, larmes invisibles que l’on retient parfois pour ne pas déranger.

Le deuil, on le dit « naturel », « nécessaire », « à faire ». Mais dans la réalité, il n’obéit à aucun calendrier. Il peut durer, s’installer, figer des émotions, empêcher d’avancer. Certaines personnes ressentent comme un nœud permanent à l’intérieur, une tristesse lancinante ou une culpabilité tenace. D’autres se sentent coupées d’elles-mêmes, comme anesthésiées, perdues entre colère, fatigue et solitude. Et malgré les mots, les rituels, l’écoute bienveillante de l’entourage, quelque chose reste là, intact, douloureux.

Face à ce vécu si singulier et si intime, il existe des approches thérapeutiques respectueuses et profondément humaines. Parmi elles, la thérapie par les mouvements oculaires, de type EMDR ou RITMO, propose une voie douce pour aider le cerveau à digérer l’impensable, à libérer la mémoire émotionnelle, et à apaiser ce qui reste bloqué en soi.

Le deuil : une expérience bouleversante, parfois figée dans le temps

Le deuil est une traversée. Un passage d’un monde connu vers un monde vide de l’autre. Une expérience universelle, et pourtant toujours singulière. Il n’existe pas de bonne manière de vivre un deuil, pas de durée idéale, pas d’étapes à cocher pour en « sortir ». Chacun fait ce chemin à sa façon, selon son lien avec la personne disparue, selon ses ressources intérieures, selon son histoire.

Dans certains cas, pourtant, le processus semble se bloquer. Le chagrin ne s’apaise pas. La souffrance reste vive, même après des mois ou des années. Le quotidien devient difficile. Des pensées intrusives surgissent, des images reviennent en boucle, ou au contraire, une forme de déconnexion s’installe. Comme si la vie s’était figée. Le deuil n’est plus seulement une douleur, il devient un empêchement.

Ce type de deuil, parfois qualifié de « compliqué » ou « persistant », peut avoir de multiples visages : fatigue chronique, irritabilité, culpabilité permanente, solitude intérieure, ou sentiment d’être « bloqué dans le passé ». Certaines personnes se demandent si elles sont en train de « devenir folles ». D’autres culpabilisent de ne pas réussir à « passer à autre chose », comme si l’amour qu’elles ont porté les empêchait aujourd’hui de vivre.

Ce n’est ni une faiblesse, ni une maladie. C’est souvent le signe que le choc émotionnel n’a pas été entièrement intégré. Que quelque part, à l’intérieur, une partie de soi est restée figée au moment de la perte. Dans ces moments-là, un accompagnement respectueux et adapté peut véritablement faire une différence.

Quand la parole ne suffit plus : l’intérêt des thérapies par les mouvements oculaires

Parler fait du bien, bien sûr. Mettre des mots sur la douleur, être écouté, compris dans son chagrin, c’est déjà un premier pas vers l’apaisement. Mais parfois, malgré tout ce qui a été dit, exploré, partagé… le cœur reste serré. Comme si la souffrance s’était imprimée ailleurs, dans un endroit du corps ou de la mémoire que les mots n’arrivent pas à atteindre.

C’est là que la thérapie par les mouvements oculaires peut intervenir, en douceur. Inspirée de méthodes comme l’EMDR, l’IMO ou le RITMO, cette approche repose sur un principe simple : notre cerveau possède des capacités naturelles d’auto-guérison, mais ces mécanismes peuvent se bloquer après un choc émotionnel. En stimulant certaines zones du cerveau à l’aide de mouvements des yeux (ou parfois de sons ou de tapotements alternés), on favorise le retraitement de l’information émotionnelle qui était restée « en suspens ».

Concrètement, cela signifie que les images, les émotions, les sensations corporelles associées à la perte peuvent être revisitées sans être revécues dans leur intensité brute. Petit à petit, l’événement perd sa charge douloureuse. Il reste dans la mémoire, bien sûr, mais il devient plus supportable. Moins envahissant.

Cette thérapie ne passe pas uniquement par le mental. Elle agit aussi sur le corps, sur les ressentis, sur ce qui n’a pas pu être digéré au moment du choc. C’est une voie d’apaisement qui respecte le rythme de chacun, sans forcer, sans brusquer, en accompagnant avec bienveillance le mouvement intérieur.

seance emdr pour faire son deuil

Apaiser la douleur du deuil avec les mouvements oculaires

Perdre un être cher, c’est parfois bien plus que perdre une personne. C’est aussi perdre un repère, une sécurité, une partie de soi. Et dans certains cas, ce qui fait le plus mal, ce n’est pas l’absence en soi, mais tout ce qu’elle réveille : une blessure ancienne, une peur de l’abandon, un sentiment d’injustice, ou encore une culpabilité silencieuse.

La thérapie par les mouvements oculaires permet d’entrer en contact avec ces émotions profondes, parfois enfouies, et de les laisser se transformer. Dans un cadre sécurisant, la personne endeuillée peut peu à peu revisiter les souvenirs douloureux liés à la perte — le moment de l’annonce, les derniers instants, l’après — tout en étant accompagnée, soutenue, contenue. Ce n’est pas une reviviscence brutale : c’est un cheminement intérieur, respectueux, qui aide à intégrer ce qui était resté figé.

Chaque séance offre un espace où le deuil peut être « digéré » autrement. Les larmes peuvent couler sans jugement. Les mots peuvent être posés, ou non. Le silence a aussi sa place. Ce qui compte, c’est que le processus intérieur puisse reprendre son cours naturel, et que la personne retrouve, petit à petit, une forme de liberté intérieure.

Les bienfaits de cette méthode ne se mesurent pas en « résultats », mais en ressentis : un allègement du poids, un apaisement progressif, une capacité retrouvée à se projeter dans l’avenir sans culpabilité. Parfois, c’est un simple soupir, une respiration profonde qui n’était pas venue depuis longtemps, et qui marque le début d’un relâchement intérieur.

Cette approche convient particulièrement dans les cas de deuils complexes ou traumatiques : perte brutale, mort non accompagnée, conflits non résolus, sentiment d’inachevé… Elle peut aussi s’adresser à ceux qui, malgré le temps, sentent que « quelque chose » ne passe pas, et qu’ils ont besoin d’un autre type de soutien.

Ce qui change au fil des séances : une réconciliation intérieure

Le deuil ne s’efface pas. Il laisse une empreinte. Mais cette empreinte peut, avec le temps et un accompagnement adapté, devenir plus douce, plus tolérable. Grâce à la thérapie par les mouvements oculaires, les émotions liées à la perte s’apaisent, les souvenirs se replacent dans un contexte plus serein, et la personne retrouve une relation différente à ce qu’elle a vécu.

Ce que beaucoup expriment après quelques séances, c’est ce soulagement discret mais profond. Une sensation de se sentir à nouveau vivant, même si l’absence demeure. Une respiration qui s’élargit. Une capacité retrouvée à sourire, à se projeter, à entrer en lien avec les autres sans se sentir en faute.

Cette transformation ne vient pas d’un effort mental. Elle s’ancre dans le corps, dans le système nerveux, dans l’espace émotionnel. Là où autrefois le chagrin débordait ou l’angoisse prenait toute la place, s’installent peu à peu la clarté, la tendresse pour soi-même, l’élan de vie. Il ne s’agit pas d’oublier, mais d’habiter autrement ce que l’on a perdu.

Chaque parcours est unique. Certains retrouvent le sommeil. D’autres parviennent enfin à vider une boîte de souvenirs sans être submergés. D’autres encore ressentent un allègement intérieur difficile à mettre en mots, mais bien réel. Ce sont des signes que quelque chose se remet en mouvement. Que la vie reprend, non pas comme avant, mais avec plus de présence, de paix, et parfois même, de gratitude.

 

Traverser un deuil, c’est s’ouvrir à une transformation intérieure profonde. Ce n’est pas un chemin linéaire, ni un processus que l’on contrôle. C’est une invitation à faire de la place à ce qui est là : la tristesse, le manque, parfois la colère, parfois le vide… Et à accueillir, peu à peu, ce qui renaît : la douceur, la mémoire apaisée, l’élan de vie.

La thérapie par les mouvements oculaires, en s’adressant à la mémoire émotionnelle, permet de débloquer ce qui empêche ce passage. Elle ne promet pas d’effacer la douleur, mais d’en alléger le poids, de réhabiliter le lien avec soi, et de redonner du mouvement là où tout semblait figé.

Si vous sentez que le deuil vous immobilise, qu’il vous coupe de votre quotidien ou de votre capacité à ressentir, sachez qu’il existe des approches respectueuses et profondes pour vous aider. Vous n’avez pas à porter cela seul.

Je vous accueille avec bienveillance dans cet accompagnement, à Marseille. Pour en savoir plus cliquez ici.

Violaine Humblot, thérapeute holistique

Violaine HUMBLOT

Thérapeute holistique

Numérologie
Psychothérapie humaniste
Equilibrage énergétique
Mouvements oculaires

Tel:  06.07.45.42.96

Centre de thérapie Castellane
3 avenue Jules Cantini
13006 MARSEILLE
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